Calogero a fait chavirer le jardin Henri Vinay mardi soir, au terme d’un concert exceptionnel. L’artiste a su enflammer les 4 000 spectateurs réunis avec un show sur scène dont il a le secret. Et un final remarqué, coordonné avec les feux d’artifice du 14 juillet…

La première édition des Nuits de Saint-Jacques a continué de plus belle mardi soir avec Calogero. Le chanteur a offert une prestation sur scène qui a conquis les 4 000 spectateurs réunis au coeur du jardin Henri-Vinay. « Calo » a su composer entre ses plus grands standards depuis plus de dix ans (« En apesanteur », « Yalla », « Pomme C », « Face à la mer » ou « Prendre racine ») avec des titres de son dernier album Feux d’artifice devenus pour beaucoup déjà des tubes… Le public ponot l’a aussi vu interpréter « Le Soldat », une chanson qu’il a écrit avec sa compagne Marie Bastide pour Florent Pagny.

Jonglant entre la guitare basse et le piano, l’artiste pop-rock a su conquérir la foule, avec sa belle énergie et une performance scénique remarquée, bien aidé par un spectacle son et lumière de haut vol. L’émotion était même de mise sur certains titres à l’instar du tube « Un jour au mauvais endroit », dont le texte évoque le drame d’Échirolles ayant coûté la vie à deux jeunes hommes.

Clin d’oeil à son dernier album éponyme, Calogero et ses musiciens ont tiré leur révérence mardi soir avec le titre « Feux d’artifice »… immédiatement coordonné avec le traditionnel spectacle pyrotechnique du 14 juillet. Un bouquet de lumières pour clore trois jours de fête autour de la musique.

La Ponote Karen Brunon a quant elle assuré de fort belle manière la première partie du concert. Elle a su captiver le public avec plusieurs titres de son premier album « La fille idéale », démontrant une fois encore que cette violoniste hors pair (qui a travaillé avec Voulzy, Mika, Daho, Clerc…) était aussi une chanteuse du même acabit.