Nous avons échangé avec l’artiste Annie Lalalove, qui fera l’ouverture de la soirée du 20 juillet aux Nuits de Saint-Jacques.

Rencontre :

Tu viens jouer au Puy-en-Velay pour la première fois le 20 juillet. Tu connais cette ville ?

Pas du tout, ce sera la première fois ! J’en ai entendu un petit peu parler mais je ne connais pas. Ce sera une grande découverte mais je ne sais pas si j’aurai vraiment le temps de visiter parce qu’on part tôt le lendemain matin.

Cet été, tu fais deux co-plateaux avec Imany. Tu as déjà eu l’occasion de travailler avec elle ?

J’ai déjà fait le Grand Studio RTL avec Imany, nous étions toutes les deux invitées sur le même plateau. C’était pour la sortie de mon premier album. En fait, nous avons le même tourneur, donc nous nous étions retrouvées à ce moment-là surtout pour cette raison. Et cet été, c’est une coïncidence que nous soyons toutes les deux programmées aux Nuits de Saint-Jacques.

Tu as fait les premières parties de -M- ou encore Calogero, des artistes déjà venus aux Nuits de Saint-Jacques. Tu les admires ?

-M- est un artiste que j’admire et que j’apprécie beaucoup. Je l’avais déjà vu en concert à Paris, au Bus Palladium. C’est un tout petit endroit, intimiste et très sympa. C’est toujours très inspirant de voir comment il communique avec son public et c’est donc une source d’inspiration à chaque fois que je peux l’entendre. Pareil pour Calogero.

Tu seras accompagnée sur scène ?

Oui je serai accompagnée par mes musiciens, ceux avec qui je joue depuis plus d’une dizaine d’années : Vincent Martinez, mon guitariste et Julien Audigier, mon batteur et percussionniste.

Préfères-tu les concerts en salle ou en festival ?

Mon rêve était de jouer dans des festivals. J’en ai fait pour la première fois il y a deux ans. Quand on ne l’a encore jamais fait, c’est vraiment spécial, une superbe énergie ! J’ai un grand souvenir du festival des Francofolies sur la grande scène : j’ai vécu un moment merveilleux devant 10 000 personnes. Les voir en plein jour, c’est quand même autre chose que dans une salle : on peut se rendre compte de la masse devant soi. C’est impressionnant !

Le public ne venait pas forcément me voir mais était déjà conquis, prêt à participer et à profiter de ce moment. J’ai vraiment pu les faire chanter : ils n’attendaient que ça. C’est même plus facile que de jouer dans une salle où il y a peu de monde. L’intimité des salles m’impressionne plus. Quand on arrive sur des festivals, c’est presque plus simple car ils sont heureux d’être là.

Comment décris-tu ton style musical ?

J’ai voulu quelque chose de chaleureux, très épuré, qui rappelle une ambiance estivale au soleil sur la plage. J’ai envie d’apporter un peu de chaleur et de faire oublier aux gens tous leurs tracas. En fait, je n’aime pas trop les effets, je préfère aller à l’essentiel. J’ai donc choisi des arrangements très simples avec des ukulélés qui rappellent le soleil et la plage.

Sur scène, c’est un peu différent. À la fin du concert, j’adore faire une partie aux sonorités un peu africaines avec des percussions qui rappellent mes origines [Annie est née en Côte d’Ivoire, ndlr]. Je reprends la chanson “Iko Iko” et je fais chanter le public. C’est un des meilleurs moments du concert. Je n’ai pas écrit cette chanson mais je la vis en communion avec le public et j’adore cette dimension.

Pourquoi as-tu choisi ce nom de scène ?

Je souhaitais un nom chaleureux. On parle souvent du film “La La Land” et “lala”, c’est chanter l’amour, l’essentiel. Pour moi, être dans La La Land, c’est un peu être dans le pays des rêves. C’est totalement la façon dont je pourrais me décrire : c’est mon petit monde à moi.

Quels sont tes prochains projets ?

Je suis actuellement en studio pour préparer un futur album. J’espère qu’un ou deux titres sortiront d’ici le début de l’année prochaine. Mais je prends mon temps pour faire ce troisième album.