14 juillet 2015, 23h10… Calogero est déjà  sur la scène des Nuits de Saint-Jacques pour la première édition du festival. Alors qu’il en termine avec son titre « Les feux d’artifice », la statue Notre-Dame de France s’embrase pour la fête nationale sous les yeux du public. Un souvenir qui le marquera jusqu’à cette 4e édition, qu’il clôt le 16 juillet avec son « Liberté Chérie Tour »

Comment refermer cette 4e édition avec toute l’émotion, la grâce et la performance des 2 premières soirées ? Programmer Calogero et le laisser « faire le job ». Il avait souhaité revenir au Puy-en-Velay dans une tournée festivals très « limitée ». Il gardait un souvenir magique du 14 juillet 2015 et les feux d’artifices lancés à la fin de sa chanson au même titre. C’est avec un immense plaisir et une prestation maîtrisée, grande, passionnée, géniale, que l’artiste a conclu cette 4e édition des Nuits de Saint-Jacques.

Ivre de bonheur… La France fête ses héros en ce lundi 16 juillet. Ses héros aux pieds d’or qui reviennent au pays avec le titre suprême de Champions du Monde de football. La veille, le jardin Henri Vinay avait basculé dans la folie, le lendemain, la ferveur restait palpable.

Elsa Gilles, musicienne de Calogero quelques heures plus tard, nous livrait tout d’abord quelques titres de son nouvel album. Délicatesse, douceur, tout cela mis en musique avec ses doigts de fée, Elsa Gilles a joué pendant près de 30 minutes des morceaux qui ont ravi le public du festival.

Ours a ensuite pris place sur scène accompagné de 4 musiciens. Le fils d’Alain Souchon a joué pendant près d’une heure les titres issus de ses albums « Mi », « El » et « Pops ». Des musiques entraînantes avec des textes travaillés, presque humoristiques parfois. Musicalement très inspirés, Ours et ses musiciens ont conclu leur prestation par le titre emblématique de la troupe : « Jamais su danser » qui a inondé les radios en 2017-2018.

Il est près de 22h et un étrange ballet s’active en devant de scène avec des ballons bleu-blanc-rouge que le public gonfle jusqu’à plus de souffle. Alors que retentit une chanson d’Ennio Morricone qui transperce la nuit ponote. L’ambiance monte crescendo au rythme de cette musique western ennivrante !

Et alors que la scène s’éteint, Calogero apparaît ensuite sous une ovatio énorme des 4500 personnes venues ce soir-là. Un drapeau bleu-blanc-rouge sur les épaules, la foule est déjà conquise. « Face à la mer » lance ce concert qui s’annonce exceptionnel.

Chaque note jouée par le patron de la variété française est reprise par le public complètement pris par l’événement. « En apesanteur », « Yalla », « Un jour au mauvais endroit », « Fondamental », « Aussi libre que moi » tout y passe. Ce lundi soir est beau, surtout sous les lumières des téléphones portables que l’artiste a demandé de sortir pour « Les feux d’artifice ».

La soirée est électrique, tout comme les rappels du chanteur qui interprète « Voler de nuit », repris en choeur par les festivaliers. Avant de conclure par « Je joue de la musique ».

Calogero s’est rappelé aux bons souvenirs de son public. C’est une chance inouïe pour Les Nuits de Saint-Jacques #4 d’avoir pu compter sur sa présence, n’en déplaise aux « encore »…
L’artiste est un grand, très grande la chanson française. Il nous l’a encore démontré.

Merci Calo !